Manger bien suffit-il à couvrir tes besoins ?



Cher ami sportif

Tu sais que ta santé et tes performances dépendent de ce que tu mets dans ton assiette. Tu le sais d’autant mieux que tu t’informes. Tu es abonné à pas mal de newsletters spécialisées.

Tu favorises la volaille plutôt que la viande rouge, les aliments à index glycémique bas plutôt que le sucre blanc, et comme tu as été à mes ateliers tu privilégies le complet sur le raffiné ou le blanc, le pain au levain Bio plutôt que la baguette blanche à la levure. Tu sais reconnaître les bons acides gras des mauvais, tu es incollable sur les sources d’Omega 3. Et comme tu es hyper convaincue par tout ça, tu rabâches tu essaies de rallier tout ton entourage à ta cause.

Mais est-ce suffisant ?

Tes assiettes sont remplies de produits frais, achetés chez des producteurs locaux. Tu négliges les produits laitiers car tu ne les digères pas et on t’a dit qu’ils favorisaient l’inflammation.

Bref, tu fais « tout comme il faut », mais tu le sens bien. Tu n’es pas au meilleur de ta forme. Du moins tu sens que ça pourrait être mieux que ça.

Certes, le sur-entraînement, le manque de sommeil peuvent expliquer cette lassitude. Mais, même pendant tes périodes de repos, ou quand tu lèves le pied, tu sens que ce n’est pas tout à fait ça. D’ailleurs, en dépit d’une nuit de sommeil complète, tu te réveilles quand même fatigué.

Sais-tu pourquoi ?

Il y a au moins deux raisons possible.

  • Soit cette alimentation optimale qui convient au plus grand nombre ne te convient pas à toi. Parce que tu n’as pas les enzymes pour digérer certains aliments. Parce que ta flore intestinale n’est pas au mieux de sa forme. Parce que tu as des reflux gastriques… Ou autre raison à explorer.
  • Soit tu assimiles mal. Sache que si tu as répondu oui au premier point, il y a de très grandes chances pour que tu répondes oui au deuxième. Mais sache que même si tu n’as pas répondu oui au premier point, il est quand même possible que tu aies du mal à assimiler.

« Sacrebleu ! Pourquoi tant d’injustices !? »

L’assimilation se fait au niveau de l’intestin. Si ton intestin est fragilisé – et l’activité sportive, j’en ai déjà parlé, fragilise la muqueuse intestinale – il est possible que certains éléments arrivent mal digérés  – car trop gros – dans le sang. Dans ce cas, le corps ne peut pas les « utiliser »

Autre cas : certaines vitamines (la vitamine K, la B12, la B8) sont synthétisées grâce à la flore intestinale. Si ta flore est déséquilibrée (on parle de dysbiose intestinale), alors il est fort possible que certains éléments, pourtant présents dans ton assiette, n’arrivent pas jusqu’à tes cellules.

« Saperlipopette ! Comment faire alors ? »

La première chose à faire est plutôt : comment savoir si tu assimiles mal ?

C’est là que la naturopathie a un rôle à jouer. Parce que le naturopathe ne va pas seulement te proposer des conseils alimentaires. Il va écouter ton histoire, t’interroger sur antécédents, il va te poser un certain nombre de questions sur ta façon de digérer… Il va effectuer un bilan de vitalité, en regardant la forme de tes mains, de ton visage… A la manière d’un enquêteur il va récolter des indices qui l’aideront à mieux te connaître. Suivant ta problématique et ce qu’il verra, il pourra même t’orienter vers un laboratoire pratiquant des analyses nutritionnelles et fonctionnelles.

Tout cela lui permettra d’appréhender ta santé dans sa globalité.

Et à partir de ces indices récoltés, il pourra te proposer un programme d’hygiène de vie détaillé et individualisé.

« Génial ! Heu… Mais si j’assimile mal… Vais-je devoir me nourrir à vie de compléments ? »

Ce n’est pas le but, évidemment.

La restauration de la perméabilité intestinale sera une priorité, avec un accompagnement spécifique.

L’alimentation une autre.

« Je vais donc devoir faire encore plus attention à ce que j’ai dans mon assiette ? Mon entourage qui n’en peut plus va maudire vos conseils ! »

Au quotidien, il est souhaitable que ton assiette couvre au maximum tes besoins, mais des écarts sont heureusement possible.

Mais si ça ne suffit pas, tu peux ajouter certains aliments qui vont booster ta vitalité. Ce sont les super aliments.

  • Les herbes aromatiques : le persil, la ciboulette, les orties, la coriandre, sont des bombes de nutriments, de vitamine C et même de fer (même si ce n’est pas la forme la mieux assimilée).
  • La spiruline, très riche en protéines et en fer, et en anti-oxydants, peut être parsemée facilement dans les assiettes (y aller néanmoins progressivement) ;
  • La maca, est une petite racine venue des Andes, très riches en nutriments, « anti-fatigue », et en plus elle booste la libido.
  • Le cacao cru, non torréfié, est une pépite, riche en fer en antioxydants, à privilégier.

Dans une banane écrasée, en association avec de la maca au petit déjeuner, c’est une bombe de nutriments.

  • Le sérum de Quinton (hypertonic), qui n’est autre que de l’eau de mer, peut être pris en cure. Pourquoi de l’eau de mer ? Parce qu’elle contient l’ensemble des éléments – en petites quantités – présents dans le plasma sanguin. L’eau de coco, qui contient également un certain nombre de nutriments présents dans le sang, pourra être intégrée aux boissons de récupération.

« Ben, OK. Y a plus qu’à ! »

Et si tu veux des conseils personnalisés, n’hésite pas à prendre rendez-vous avec ta naturopathe favorie.

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