Prévenir les infections hivernales



En naturopathie, rester en bonne santé passe par une hygiène de vie respectueuse de notre organisme. Une bonne alimentation, riche en produits de qualité, un sommeil suffisant et récupérateur, une bonne gestion du stress, et du mouvement ou des exercices physiques constituent les piliers de notre vitalité. Le reste, les autres techniques, comme les techniques reflex, les massages bien-être, l’hydrothérapie, et les plantes, interviennent en complément, lorsque les règles d’hygiène de vie ont déjà été posées.

Dans cette chronique, je vais vous parler de l’une de nos techniques complémentaires, à savoir la phytologie, ou l’utilisation des plantes au service de notre santé. Certes, pourquoi parler de plantes, alors qu’une bonne hygiène de vie devrait nous suffire pour rester durablement en bonne santé ??? Si vous avez la chance de traverser les mois et même les années sans encombre, sans être jamais malade, si vous parvenez à gérer les événements de la vie sans aucun stress, sans aucune fatigue, alors, effectivement, cet article n’est pas pour vous. Dans ce cas-là, vous avez très certainement une solide constitution d’origine, et vous êtes parvenu jusqu’à aujourd’hui à gérer cette belle énergie, par un mode de vie sain et équilibré, prenant en compte votre corps mais aussi votre psychisme et vos émotions.

En revanche, si, comme moi d’ailleurs, vous faites partie de ces personnes qui, tout en faisant en sorte de se rapprocher d’un mode de vie sain et respectueux de votre être, subissez les affres de l’hiver, cette chronique peut vous intéresser. Cet automne, mon organisme a été mis à rude épreuve. D’abord, comme ces milliers de Français sous Levothyrox, j’ai été impactée par le changement de formule. Pour moi, cette modification s’est traduite par des vertiges et une grosse fatigue accentuée par une surcharge de travail. J’ai en effet ajouté à ma pratique en libéral une activité de naturopathe salariée, en rejoignant, début octobre, l’espace bien-être d’une jardinerie naturelle. Une jolie opportunité, mais qui m’a valu, sur les plans physique et nerveux, une période d’adaptation. Concrètement, cela s’est traduit par des journées à rallonge et très peu de repos, et donc moins de temps pour cuisiner, dormir, et faire du sport.

Des plantes adaptogènes

C’est là que la phytologie m’a été d’un gros secours. Je pense tout particulièrement au ginseng, utilisé depuis des milliers d’année en médecine chinoise, et à l’éleuthérocoque, également appelé ginseng de Sibérie. Ces deux plantes, aux propriétés exceptionnelles, ont dû s’adapter à leur milieu hostile – Le ginseng est en effet capable de survivre à des températures de -15°. Lorsque nous faisons une cure de l’une ou de l’autre de ces plantes, voire des deux, nous bénéficions à notre tour de leurs capacités adaptogènes, tant sur le plan physique que nerveux. Pour la petite histoire, l’éleuthérocoque a même été utilisé par les cosmonautes russes  et par les champions de l’ex-URSS lors des jeux Olympiques. Pour moi, leurs molécules exceptionnelles m’ont permis de traverser plus sereinement une période mouvementée, lourde en stress et en fatigue. Et pour vous, qui avez à faire face au froid de l’hiver, si vous vous sentez fatigué et un peu triste, ces plantes peuvent vous être d’une grande utilité, en cure de trois semaines.

Mes autres « chouchous » sont les produits de la ruche. Sur ce sujet, il y aurait d’ailleurs sans doute plusieurs chroniques à faire, tant les substances prélevées et transformées par les abeilles peuvent constituer des trésors pour notre santé. Comme il faut bien faire un choix, je ne vous citerai que deux d’entre eux : la gelée royale, fabriquée pour nourrir les larves de la ruche, ainsi que la reine de la colonie, ce qui lui assure une longévité exceptionnelle. Et la propolis, une sorte de mortier fabriqué par les abeilles pour isoler leur ruche et les préserver des bactéries et des champignons.

Utilisée pour augmenter notre vitalité et notre immunité, la gelée royale se consomme ainsi en cure de trois semaines, en début d’hiver. Exceptionnellement riche en oligo-éléments, en vitamine B5, et en facteurs antibiotique, cette substance est tellement concentrée que quelques milligrammes suffisent pour que l’on bénéficie de ses propriétés.

Concernant la propolis, qu’on trouve notamment sous forme de teinture mère, et donc alcoolisée, cette substance est un anti-infectieux et un anti-inflammatoire très intéressant, que l’on peut prendre en interne, dès que l’on sent le moindre rhum arriver.

Dernier de mes chouchous, indispensable en ce moment : le magnésium, qui a la particularité d’apaiser le système nerveux – donc de favoriser indirectement le sommeil – tout en diminuant la fatigue. Si vous vous sentez stressé, si vous avez du mal à vous endormir, ou si vous avez des spasmes musculaires, n’hésitez pas à faire une cure de magnésium marin. Vous pouvez également favoriser certains aliments, comme le cacao, les légumes verts, la banane ou les fruits de mer, qui en contiennent en quantité non négligeable.

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