Pourquoi il est nécessaire de prendre soin de son intestin lorsqu’on est blessé ailleurs…



Mais quel peut être le rapport entre intestin… Et tendinite chronique ?? En quoi un « mauvais » intestin, ou plutôt un intestin poreux, peut-il avoir une incidence sur une blessure qui tarde à guérir ?

Chers amis sportifs, je vous dis TOUT dans cet article 🙂

Un intestin qui va bien est un intestin qui laisse passer les nutriments que le système digestif a découpés en « petits morceaux », afin que le corps les utilise pour produire de l’énergie, se régénérer, réparer, etc…

Le souci, c’est que lorsque la paroi intestinale est enflammée, abimée, des éléments qui n’ont rien à faire dans le corps vont traverser cette paroi et se retrouver dans le sang… entraînant, des intolérances (comme l’intolérance au gluten, qui est une grosse molécule qui arrive souvent dans l’intestin mal décomposée), des allergies, ou pire, une maladie auto-immune…

Mais, me direz-vous, « moi je n’ai pas de soucis avec mon intestin… Donc tout va bien ».

Certes. Mais savez-vous, chers amis accros au sport, qu’à chaque fois que vous produisez un effort soutenu, ou long, le sang qui irrigue normalement la paroi intestinale va affluer de préférence vers les muscles entraînant ce que l’on appelle une « ischémie viscérale ». C’est cette ischémie qui peut occasionner sur des longues distances ou sur des marathons des troubles digestifs bien gênants.

« Oui, mais maintenant que la course est terminée, mon intestin est de nouveau irrigué, et tout va bien. Alors ?? »

Certes. Mais pas tout à fait.

Car cet afflux sanguin soudain entraîne certains phénomènes (notamment une augmentation des radicaux libres) qui favorisent l’inflammation… Ce phénomène est entretenu par les courses longue distance, mais également les entraînements « un peu poussés », ou « un peu longs, ainsi que par d’autres facteurs, comme une alimentation pas toujours au top…

« Mais alors que dois-je faire pour soigner mon intestin ? »

C’est là que la naturopathie entre en jeu.

L’alimentation est une clé pour prendre soin de votre muqueuse intestinale. Pour apaiser le feu, on favorisera des aliments anti-inflammatoires :

  •  Les aliments riches en Omega 3 : les poissons gras (sardines, maquereaux…), les huiles vierges de première pression à froid telle l’huile de cameline (ma préférée), l’huile de lin (attention à sa conservation, elle est très fragile), l’huile de chanvre… Les oléagineux comme les noix, les amandes…
  • Des épices anti-inflammatoires comme le gingembre ou le curcuma…
  • Les fruits et les légumes, très anti-oxydants (pour lutter contre les radicaux libres)

Et on diminuera à l’inverse les aliments pro-inflammatoire :

  • Les aliments transformés
  • Les viandes rouges, la charcuterie
  • Les produits laitiers surtout de vache…

« Est-ce que cela va suffire ? »

Peut-être. Ou pas.

Chaque cas, chaque personne est unique, il est difficile de répondre à cette question. En fonction de l’origine du traumatisme, du repos peuvent être nécessaires. Ou des soins plus ciblés, au niveau de la blessure.

« C’est-à-dire ? »

On peut avoir recours au niveau local à des préparations à base d’huiles essentielles (à manier avec précaution). 1 goutte d’huile essentielle de gaultherie couchée, associée à 1 goutte d’huile essentielle d’eucalyptus citronné, 1 goutte d’huile essentielle de romarin à camphre et 1 goutte d’huile essentielle de menthe poivrée dans de l’huile végétale d’amande douce peuvent être appliquées en massage (à éviter impérativement chez les femmes enceintes et les enfants) au niveau de la blessure (lorsqu’elle est inflammatoire). Ou prendre certaines plantes comme l’Harpagophytum, ou du sillicium organique si la blessure se situe au niveau du tendon ou de l’os.

Images Pixabay.

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