Prêt à vivre aujourd’hui le « monde d’après »?



Les consultations ont repris. Malgré le contexte très particulier, c’est avec grand plaisir que je vous accueille de nouveau dans ce cabinet transformé en salle de cours pendant le confinement.

Selon votre situation, vous ne l’avez pas tous vécu de la même manière. Pour certains, cette période a été difficile : la solitude, l’éloignement des personnes que l’on aime et l’inquiétude vous ont légitimement pesé. Pour d’autres, le confinement a été l’occasion de joyeux échanges en famille, d’une pause professionnelle, et pour un grand nombre d’entre vous, de créativité… Sport, cuisine et même (elle se reconnaîtra) réorientation professionnelle… Parfois, il est nécessaire de prendre du recul – ou de faire 3 pas de côté 😉 – pour que les choses apparaissent clairement.

Dans tous les cas, vous m’avez fait part de votre désir de reprendre votre vie en main pour vous recentrer vers ce qui a du sens, vers l’Essentiel. Certains d’entre vous, et on le lit beaucoup sur les réseaux sociaux, m’ont parlé de leur espoir que surgisse un « monde nouveau », tout en me faisant part de leurs craintes que tout recommence comme avant.

En route

En fait, ce monde nouveau n’est pas un concept ou une idée virtuelle. Le monde nouveau est déjà là, et il ne tient qu’à nous d’en faire partie. Oh, bien-sûr, de là où nous sommes, nous n’agirons pas sur les paradis fiscaux, nous n’empêcherons pas les guerres ni les mesures absurdes des gouvernements. Mais nous pouvons agir concrètement. Par nos paroles, nos actes, notre façon de consommer. En mettant de la conscience dans notre quotidien.

Concrètement, cela passe par des choses simples :

Privilégier les circuits courts. S’interdire autant que possible d’acheter ses fruits et ses légumes en grande surface. Les intermédiaires sont nombreux, au détriment du paysan en début de chaîne. Pour l’anecdote, je me suis livrée à un petit calcul. Je fais 90% de mes courses en boutique bio. En avril, mon budget course par personne était de 7,50 euros par jour (sachant que mes 4 enfants en pleine croissance sont pleins d’énergie et qu’ils mangent beaucoup plus que trois feuilles de salade et une poignée de graines germées 😉 ). Dans ce budget je compte l’alimentation, mais également les produits ménagers, cosmétiques, ainsi que certaines fournitures scolaires.

Acheter responsables : pour cela, il faut apprendre à lire, au-delà des étiquettes. Même les labels, censés nous aider, ne suffisent pas. Je partage avec vous une information délivrée par l’émission de France Inter la terre au carré (donc information fiable a priori) : synonyme de pêche durable, le label MSC est surtout attribué à des poissons issus de la pêche industrielle. D’après une enquête publiée par l’association bloom, 83 % des poissons labellisés sont issus de la pêche industrielle, destructrice des fonds marins. N’hésitez donc pas à poser des questions à votre poissonnier, à votre grande surface. N’hésitez pas à les interroger sur la taille des bateaux… Et demandez plutôt des poissons pêchés à la ligne ou au casier.

Passer aux produits réutilisables (avant de penser aux produits recyclables). La cup menstruelle ou la culotte lavable plutôt que les protections hygiéniques périssables sont quelques exemples.

Privilégier la slow cosmétique : un hydrolat pour hydrater et assainir, une huile végétale pour nourrir la peau, un masque à l’argile blanche pour purifier… Nul besoin d’avoir des crèmes ultra chères, avec des composants issus de la pétrochimie ou ultra polluant pour l’environnement et même pour notre santé.

Il y a encore beaucoup à faire, et les changements se font progressivement. Bien-sûr, on fait aussi comme on peut, et loin de moi l’idée de me positionner en donneuse de leçon, je suis très loin d’être parfaite, j’ai mes paradoxes. Mais peut-être que nous pouvons nous interroger davantage sur notre responsabilité envers ce monde plus juste que nous appelons de toutes nos forces.

Dernier point à envisager si nous voulons un monde plus juste, plus équitable, et plus respectueux, c’est de commencer par prendre soin de nous. Car comment prôner des valeurs tel le respect si nous ne nous l’appliquons pas à nous même ? Comment parler d’Amour, si on ne s’aime pas ?

En tant que naturopathe, j’ai à cœur de vous aider à trouver votre mission de vie, et je serai heureuse de vous accompagner dans ces changements. Soyons à notre juste place, apprenons à distinguer nos besoins de nos envies, accordons-nous cette bienveillance que nous n’hésitons pas à donner aux autres mais que nous avons tant de mal à nous donner.

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